Avec
l’arrivée du coronavirus et le confinement, le télétravail s’est imposé.
Jean-Claude Sensemat, une Rolls Royce pour célébrer son 50e anniversaire d’entrepreneur
Vous fêtez vos 50 ans de carrière d’entrepreneur alors que beaucoup pensent à la retraite, ça n’a pas l’air d'être votre choix ?
En
effet, la vie m’a contraint à travailler jeune, quand mon père a choisi de
quitter ce monde.
Je
me suis retrouvé à 19 ans, seul avec ma mère qui n’avait jamais travaillé.
J’ai
donc continué l’activité d’artisan électromécanicien dans la petite boutique de
mon père où j’avais appris les rudiments du métier.
Cette
liberté d’entreprendre, dans mon malheur, m’est apparue subitement.
Quelle
est la recette pour devenir en quelques années le premier entrepreneur de votre
département natal le Gers et dont la renommée est devenue rapidement nationale
?
Pour
moi tout apparaissait limpide, il fallait se remuer, dans le monde agricole
dans lequel j’étais il fallait que les agriculteurs s’équipent.
J’ai
donc fait le choix de leur fournir de l’outillage à des prix abordables.
Poussé
par mon caractère gascon plein d’audace et d’énergie, en 1975 j’ai pris l’avion
pour l’Inde, la Chine, Taiwan, j’ai compris la mondialisation des échanges
vingt ans avant les autres.
Mon
sens du marketing m’a amené à créer des produits, des compositions, des marques
qui ont hissé mes activités vers le succès.
Mes
sociétés ont gagné beaucoup d’argent, j’ai embauché des centaines de salariés,
et ma ville natale, mon département et ma région en ont profité au niveau des
taxes et impôts.
En
1990, vous sortez les célèbres Montres LIP de l’ornière ? Racontez-nous :
Ce
fut une belle histoire. Cette marque était dans le cœur de tous les Français,
mais les ouvriers autogestionnaires qui s’étaient emparés de ce fleuron de
l’horlogerie n’ont pas tenu le coup et la marque se retrouva au tribunal de
commerce de Besançon.
Je
me suis porté acquéreur et je remportais finalement les enchères à la barre du
tribunal de Besançon.
Une
nouvelle aventure s’ouvrait à moi, une telle marque m’apporta la célébrité.
Je
me suis tourné vers Fred Lip, le dernier de la famille Lipmann qui avait fondé
la manufacture en 1867, c’est sous son égide que les montres à quartz virent le
jour ce qui permit à une grande partie de l’humanité de porter une montre au
poignet.
Les
conseils de Fred Lip furent précieux. J’avais avec cet homme une relation
filiale.
J’ai
réédité les montres cultes comme la montre du général de Gaulle que j’ai offert
à Bill Clinton lors de l’anniversaire du débarquement des alliés en Normandie,
mais aussi bon nombre d’autres modèles historiques que nous avions dans nos
cartons, dont l’emblématique montre de Roger Tallon.
Quelques
années avant mon départ pour le Canada, j’ai confié la licence de la marque à
un ancien commercial d’une de mes sociétés, tout en gardant le contrôle pour
veiller au respect de l’éthique de la marque.
J’ai
donc mis le pied à l’étrier à ce futur horloger en lui louant la marque.
C’est
à la fin du bail en 2016, compte tenu de mon éloignement géographique, que je
mis en vente la marque.
Ce
fut pour moi le point final de la saga Lip.
Comment
êtes-vous devenu le premier Consul Honoraire de la République d’Albanie en
France ?
Ma
carrière ne s’est pas arrêtée dans le département du Gers.
Après
avoir été pionnier en Asie, je me suis rendu dans les pays communistes de
l’Europe de l’Est des plus fermés, Roumanie, Bulgarie, Yougoslavie, Allemagne
de l’Est, etc., et même l’Albanie, pays des plus hermétiques.
J’étais
un rare Français à pouvoir me rendre à Tirana, mon objectif était professionnel
pour mes sociétés d’import-export d’outillage.
J’étais
un témoin de l’histoire à tel point que j’étais invité par le gouvernement
français lors de ses déplacements officiels en Albanie.
J’ai
conduit diverses délégations, même Pierre Cardin voulait découvrir le pays, je
l’ai accompagné avec une délégation rencontrer Sali Berisha dans le palais
présidentiel.
Que
de souvenirs qui appartiennent désormais à l’histoire !
Bref,
il y eut un moment où les Albanais avaient besoin de s’ouvrir au monde après la
chute du communisme.
Il
leur fallait un consul honoraire qui ne soit pas Albanais, mais qui ait assez
d’entregent pour être accepté par le Président de la République Française, car
il voulait entre autres, rentrer à l’OTAN et dans la communauté européenne.
Quand
j’ai su cela, je me suis tourné vers mes connaissances dans le pays.
J’ai
invité à déjeuner chez Maxim’s, rue royale à Paris, le ministre des Affaires
étrangères d’Albanie et son ambassadeur en poste en France.
À
la fin de ce repas, le ministre m’assura que son gouvernement voterait pour
moi.
Il
restait la partie française, le quai d’Orsay a accepté ma candidature et le
Président Chirac signa mon exequatur.
Durant
mon activité diplomatique élargie, j’ai participé à des rencontres officielles
avec le roi d'Espagne, la reine d'Angleterre et le président d'Israël.
En
2004, j’ai accompagné, lors d’une visite officielle à l'UNESCO, le Général
Alfred Moisiu, alors Président de la République d'Albanie.
Il
y a aussi eu cette mission en 2005 pour laquelle j’ai convaincu Pierre Cardin
d’offrir une brillante réception chez Maxim’s, car le Premier ministre
d'Albanie, Fatos Nano était reçu avec son ministre des affaires étrangères par
Jacques Chirac à l’Élysée.
J’ai
organisé de nombreuses manifestations et rencontres interministérielles au
profit de ma mission consulaire, afin de faire mieux connaître l’Albanie.
Quand
j’ai annoncé mon départ au Canada à mes chers amis Albanais, Besnik Mustafaj
ministre des Affaires étrangères m’a dit spontanément : « je vais te nommer
Consul au Québec », mais c’était sans compter les intrigues politiques.
Le
ministre après un désaccord avec Sali Berisha, alors devenu Premier ministre,
démissionna le 24 avril 2007, et de ce fait ma nomination consulaire au Québec
tomba à l’eau.
Ce
passage dans la vie diplomatique m’apporta beaucoup de satisfactions.
Mais
pourquoi émigrer au Canada ?
Lors
de la première partie de ma carrière, ma réussite fut rapide, spectaculaire et
brillante. Malgré les emplois que je créais et les résultats financiers que je
générais dans mes affaires, j’attisais malheureusement la jalousie que l’on
retrouve trop souvent en France surtout dans les départements ruraux.
Homme
de pouvoir, j’ai sûrement tiré trop de ficelles et reçu trop d’honneurs aux
yeux de certains : l'Ordre National du Mérite à 38 ans et la Légion d'Honneur à
45 ans.
Qui
peut soutenir un électron libre qui a l’argent, le pouvoir et les honneurs ?
Seuls
mes collaborateurs payés par moi m’entouraient, mais étaient trop souvent aptes
à me trahir pour certains.
Mon
énergie, ma volonté d’entreprendre me faisaient apparaître comme un patron
invincible, mais c’était sans compter sur l’hostilité de quelques
personnalités, des groupes de personnes envieuses et des réseaux tapis dans
l’ombre.
Ils
ont finalement monté une cabale et ont eu raison de moi, ce que je raconte dans
un de mes ouvrages « Le Délit d’Entreprendre ».
J’ai
perdu ma compagnie d’import-export d’outillage, mais le complot échoua en
partie, car j’ai réussi à faire emprisonner un administrateur judiciaire en
collaborant avec les policiers de la brigade financière de Toulouse.
J’ai
réussi à garder ma fortune financière, immobilière et la compagnie de montres
Lip que j’ai vendue il y a peu, seulement en 2016.
Mes
fiscalistes et avocats me conseillèrent de m’exiler, car ma situation fiscale
devenait trop pesante pour un homme aussi fortuné et décrié dans ma région.
Compte
tenu de ces événements, je choisis le Québec, car le Canada offrait de très
bonnes conditions aux gens d’affaires investisseur comme moi, malgré mes 55
ans.
Ma
femme et mon fils étaient très heureux de s’exiler en Amérique du Nord et de
marquer une vraie cassure.
Alors
je dois vous dire qu’émigrer n’est pas si facile.
Sachez
que riche ou pauvre l’émigré pleure, car il est seul, mais le temps fait son
œuvre et la recette est de faire de l’entrisme dans des clubs, associations et
cercles en tout genre.
Puis
il y a les papiers, souvent un chemin de croix, enfin ma famille et moi sommes
tous naturalisés canadiens et très fiers de l’être.
On
dit que vous réussissez dans votre pays d’accueil, le Canada ?
Comme
je l’ai déjà dit, je ne suis pas arrivé au Québec les mains vides.
J’ai
observé que Montréal était en plein essor il y avait déjà un nombre de
chantiers significatifs, j’ai senti cet élan. J’ai donc investi dans
l’immobilier de luxe en hyper centre et le développement de Montréal a fait le
reste.
Concernant
la finance, j’ai constitué une fiducie dont la valeur est significative, après
quelques années j’ai trouvé l’institution et le courtier dont la philosophie me
correspondait.
J’ai
beaucoup appris sur les produits, les places sur lesquelles nous traitons.
En
fait, lorsque je suis arrivé en Amérique du Nord, j’ai appris ce qu’était la
bourse nord-américaine.
C’est
un métier qui demande de la connaissance approfondie sur les entreprises, la
géopolitique, l’observation, le flair, l’intuition, l’intelligence.
Nous
nous sommes entourés des meilleurs spécialistes qui ont ces qualités et qui
traitent principalement sur les marchés de Wall Street et le Toronto
Stock-Exchange.
Nous
avons également investi dans un centre d’affaires de luxe où nous sommes
actionnaires et y avons acheté plusieurs bureaux.
Au
fil du temps, nous avons sélectionné des conseils de qualité avec lesquels nous
partageons la même philosophie.
Nous
avons donc développé nos actifs, libérés des ondes négatives que nous avons
tant ressenties quand je développais mes affaires dans mon département natal.
En
fait, ma famille et moi nous avons atteint le rêve américain.
Une
Rolls Royce pour ses 50 ans de carrière d’entrepreneur, ce n’est pas banal ?
Quand
j’étais gamin alors que je remontais la Croisette à Cannes, il y avait des
Rolls Royce et mes copains disaient qu’ils avaient envie de rayer leur
carrosserie, pour ma part j’étais fasciné, j’aurais aimé connaître l’histoire
des propriétaires pour pouvoir en arriver là.
Ma
réussite rapide m'a permis d’avoir de belles voitures : trois Porches 911S dont
la première à 25 ans, six berlines Jaguar, une berline BMW 745 et une limousine
Mercedes 600.
Quand
j’ai démarré dans la vie active et que j’ai dû être émancipé pour fonder ma
première compagnie, je disais à mes copains que je ne finirais pas ma carrière
sans rouler en Rolls Royce.
Après
une vie aussi tumultueuse faite de hauts et de bas, sachez qu’il y a des bas
qui vous propulsent encore plus haut.
Décidément,
rien n’arrête le talent !
Propos
recueillis par :
Mélanie
Saint-Jean pour
le Français Magazine
La psychologie du Like
Que
vous soyez sur les réseaux sociaux ou pas, cela indique votre personnalité.
Ne
pas y être veut dire soit que vous êtes largués, soit que vous ne désirez pas
vous joindre à la vie sociale, ou bien que vous ne savez pas ou ne voulez pas
vous servir de l’outil informatique.
Les
réseaux sociaux sont pratiquement indispensables à la vie de tous les jours,
car ils ne sont plus à usage unique mais ils sont devenus : une messagerie, un
téléphone gratuit, un moyen de paiement et l’intelligence artificielle (IA) va
très rapidement trouver d’autres fonctions.
Face
à ce phénomène les comportements sont divers, beaucoup cherchent à se cacher,
il y a ceux qui ne veulent pas mettre leurs photos, par timidité, soucis
d’esthétique : ils ne veulent pas être reconnus par les autres….
Il
y a ceux qui voudraient que ce soit un outil secondaire : ils mettent New York
en ville de naissance alors qu’ils sont nés à Dijon, qu’ils travaillent chez
Boeing alors qu’ils sont commerçants et annoncent des diplômes qu’ils n’ont
pas.
Il
y a les lorgneurs : « moi sur les réseaux sociaux, jamais ! ». Cependant on les retrouve
quelques années plus tard, parfois sous un faux nom ou plus ridicule encore
sous leur identité, mais sans photo.
Ils
ont verrouillé tous leurs paramètres, ce qui leur permet de voir toutes les
publications (publiques) sans être sur la liste de ceux qu’ils observent de
façon sournoise et mesquine.
Il
y a ceux qui bloquent votre nom, vous ne pouvez pas les voir, mais eux ne
peuvent pas vous regarder non plus, chacun s’oublie à moins que le plus fourbe
fasse un compte avec un autre nom, le blocage est ainsi détourné.
Les
réseaux sociaux vous permettent de juger de la qualité de vos « amis » et
connaissances.
En
général quand un proche, un ami, un collègue, une personne que vous considérez
poste un message, spontanément vous le « likez », dans le but de faire plaisir
ou de signaler votre bonne relation, votre appréciation.
C’est
là qu’intervient la psychologie du « Like ».
Il
y a ceux qui font semblant de ne rien voir et laissent passer votre message «
tu as vu mon post ? Oui, j’ai vu que tu étais en voyage » cela démontre un
commencement de jalousie.
Il
y a ceux que vous « likez » et qui ne vous le rendent jamais alors qu’ils ont
vu et parfois commentent verbalement vos « posts ».
Plus
décevant encore, il y a tous ces gens que vous connaissez et que vous voyez sur
les réseaux, mais qui ne vous invitent pas.
Peut-être
est-ce par timidité ? Malheureusement c’est loin d’être toujours le cas.
Pire,
il y a ces connaissances ou amis que vous invitez, mais qui ne vous acceptent
jamais.
Et
puis il y a les bipolaires, qui subitement effacent tout, comme pour gommer la
réalité de leur vie, et qui réapparaissent quelques mois ou années plus tard.
Certains
n’arrivent pas à comprendre qu’un message publique a le même effet que de
monter sur une scène mondiale.
Les
messages niais, intimes ou compromettants sont à proscrire.
Tout
cela est regrettable car tous les réseaux sociaux se règlent à la perfection,
il suffit pour cela de lire les paramètres et de les accepter ou non.
Si
on le désire, on peut apparaître dans son environnement uniquement
professionnel et occulter les photos des enfants et des moments intimes.
La
puissance des réseaux sociaux est immense, savoir maîtriser ces outils peut
amener à changer sa destinée.
réseaux sociaux mettent K.O. une grande partie de la presse traditionnelle qui riposte trop souvent
à coup de « Fake news ».
La
bataille est inégale car les internautes utilisent les réseaux sociaux pour
pousser leurs idées (opinions, politique, sports, amusements…).
Aucun
média papier ne peut rivaliser avec la vitesse de propagation des actualités en
ligne, parce qu’elle est trop rapide de plus c’est gratuit et de ce fait tous
ces réseaux sociaux vident la clientèle des agences de publicité
traditionnelle.
Il
est plus facile et bien moins onéreux de faire une publicité efficace sur les
médias en ligne que les réseaux sociaux Google etc...que de payer une publicité
dans un magazine traditionnel dont on peut difficilement mesurer la portée.
La
plupart de la population mondiale considère que les réseaux sociaux sont un
bienfait pour l'humanité, car ils permettent de rapprocher les individus et les
peuples qui peuvent ainsi communiquer librement.
On
constate que les plus hostiles restent les médias professionnels et une presse
trop engagée comme dit un certain Président : « Le véritable ennemi du peuple
c’est les médias Fake News ».
Mais où sont les femmes
Si on
regarde une photo prise sur les Champs-Élysées il y a vingt ans, on voit que
les femmes étaient plus dévêtues qu’aujourd’hui.
Les
jupes étaient plus courtes, les décolletés plus généreux, un air de liberté
flottait sur la plus belle avenue du monde.
Aujourd’hui,
les vêtements sont plus standardisés.
« C’est
difficile de s'habiller parce que les boutiques sont saturées de vêtements tous
identiques » racontent certaines.
« Ce n’est pas facile de savoir comment il
faut s’habiller : alors je porte toujours du noir. »
Le gris
et le noir dominent, le monde change, la standardisation due à la
mondialisation se fait ressentir.
Le fait
que l’égalité entre hommes et femmes soit intervenu trop tardivement a charrié
des excès parfois extrêmes.
Lors du
dernier grand prix de Formule 1 de Montréal, on a remarqué l’absence d’hôtesses
en bikini.
Les
marques ont banni ces légendaires démonstrations.
Les
jeunes filles étaient vêtues de sortes de jogging aux couleurs des bolides.
On est
loin de la minijupe qui avait marqué les années 60, symbolisant la libération
de la femme et de ses mœurs vestimentaires.
Le
prochain concours de Miss America, qui se tiendra le 9 septembre à Atlantic
City, sera des plus cocasses, fini les maillots de bain, bonjour aux femmes de
toutes tailles.
Le jury
ne notera plus sur l’apparence physique, l’événement n’est désormais plus un « concours de beauté », mais une « compétition » a déclaré la présidente de
Miss America. Elle n’a sûrement pas pris connaissance de la déclaration d’Eva
Colas, Miss Corse 2017 « on peut défiler
en maillot de bain et être féministe ».
En
France, chaque année, des internautes dénoncent le caractère sexiste des
défilés en bikini pendant l'élection de Miss France, estimant qu'il s'agit là
d'une illustration de « la femme objet
».
Dans
notre monde, il y en a pour tous les gouts, que ces internautes ne désespèrent
pas, la prochaine Gay Pride les comblera.
Weinstein, un homme riche n'est jamais laid
Comment ne pas évoquer la réussite
exceptionnelle et même l’immense talent d'Harvey Weinstein ?
''Il a été l'un des producteurs les plus
célèbres et les plus primés de Hollywood de la fin du XXe et du début du XXIe
siècle.'' comme le signale Wikipédia.
Mais voilà, sa passion pour les femmes en a
fait la star mondiale du plus retentissant scandale sexuel du siècle, mais pour
en arriver là, il a aussi couché. Bien trop couché.
C'est le New York Times qui a commencé à
l'accuser de nombreux harcèlements sexuels.
Un immense mouvement s’est déclenché sur les
réseaux sociaux avec les hash-tags #BalanceTonPorc, #MoiAussi, #MeToo.
Les plaintes pour agressions sexuelles et viols
pleuvent sur le producteur américain.
Harvey Weinstein, âgé de 66 ans, est accusé par
des dizaines de femmes d’abus sexuels.
Il a été inculpé le vendredi 25 mai 2018 à New
York pour viol et fellation forcée. Une première applaudie par le mouvement
#MeToo.
Cependant comme toujours dans ce genre
d’affaires, les entourages se déchaînent.
Mais que faisait le personnel du célèbre
producteur, alors témoin des agissements de leur patron?
Un silence coupable régnait. Seront-ils mis en
cause par la justice pour n’avoir pas assisté les victimes ?
Il faut bien comprendre que toutes ces femmes
ont subies des pressions psychologiques. Elles ont été abusées par ce puissant
producteur de cinéma, devenu subitement un ogre.
Il faudra sûrement beaucoup de temps à ses
femmes pour qu’elles puissent se reconstruire.
Pourtant elles voulaient tellement franchir les
obstacles pour accéder à la célébrité, au succès et à la carrière dont elles
rêvaient.
Il est à noter que " Harvey Weinstein a
toujours maintenu que toute activité sexuelle de sa part était de nature consensuelle
", a rappelé son avocat. " Il nie toutes les accusations qui
pourraient laisser entendre qu’il a participé à des activités sexuelles non
consenties."
Aujourd’hui, il a perdu sa puissante maison de
production de films The Weinstein Company. Il a été chassé du comité de
l'Académie des arts et des sciences du cinéma, qui remet notamment les
prestigieux Oscars.
La descente aux enfers ne fait que commencer,
Maître Benjamin Brafman, ancien avocat de Dominique Strauss Kan, ne cesse de
clamer que ce n'est pas son client qui a inventé le « casting canapé à
Hollywood ».
Air France victime de son égo
Á la sortie du Marriott Marquis de New York dans Broadway, l’équipage d’Air France s’apprête à prendre sa navette pour rejoindre l’aéroport.
Un Français, installé à New York de depuis longtemps, s’approche d’un groupe d’hôtesses et demande à l’une d’elles « Vous êtes l’équipage d’Air France ? »
Celle-ci, fière et hautaine répond avec orgueil et dédain : « Oui, bien sûr ! » L’homme rétorque : « Je croyais qu’Air France avait disparu ! »
Cette hôtesse a une posture irresponsable alors que la société connaît depuis des lustres des difficultés financières abyssales qui pourraient faire disparaître la compagnie.
Ce fut le cas, en 1991, pour la PANAM (Pan American World Airways) qui pourtant a été une des plus prestigieuses et célèbres compagnies aériennes au monde.
Le mal d’Air France vient pour une grande partie de ses salariées et de certains de ses patrons de passage, comme Alexandre de Juniac, venant du cabinet du ministre de l'Économie de Bercy qui fut propulsé Président-directeur général d'Air France-KLM avant de se faire nommer directeur général de la prestigieuse Association internationale du transport aérien IATA, énarchie oblige.
Si les diplômes sont là, les capacités d’entrepreneur ne s’acquièrent pas de la même façon.
Il y a le problème des pilotes qui, aux yeux des Français, sont trop bien payés, et ne cessent de vouloir des augmentations de salaire, des avantages. Ils essaient de bloquer toute initiative de réorganisation qui permettrait de mettre la compagnie au niveau de la concurrence mondiale.
L’attitude de ces hauts salaires accroît les inégalités dans la hiérarchie de la compagnie.
L’égo des équipages est un spectacle pour ceux qui voyagent souvent. On parle des petits arrangements pour les sièges qui sont offerts ou les surclassements aux copains.
En première, des stewards affairés, à la recherche de passagers à potentiel, dont ils pourraient tirer profit, tel ce steward qui propose le vin d’une société qu’il a créée en parallèle, ou ces hôtesses qui défilent en toisant les passagers de business ou de première pour prouver une égalité qu’elles n’ont pas.
Depuis le début de l’année, les syndicats d’Air France ont déclenché une dizaine de jours de grève au coût journalier de 26 millions d’euros.
Qui peut croire que ces gens sont constructifs ?
Ils feraient mieux de se comparer aux autres compagnies dans lesquelles pilotes, hôtesses et stewards travaillent dur pour le bien commun.
Un Français, installé à New York de depuis longtemps, s’approche d’un groupe d’hôtesses et demande à l’une d’elles « Vous êtes l’équipage d’Air France ? »
Celle-ci, fière et hautaine répond avec orgueil et dédain : « Oui, bien sûr ! » L’homme rétorque : « Je croyais qu’Air France avait disparu ! »
Cette hôtesse a une posture irresponsable alors que la société connaît depuis des lustres des difficultés financières abyssales qui pourraient faire disparaître la compagnie.
Ce fut le cas, en 1991, pour la PANAM (Pan American World Airways) qui pourtant a été une des plus prestigieuses et célèbres compagnies aériennes au monde.
Le mal d’Air France vient pour une grande partie de ses salariées et de certains de ses patrons de passage, comme Alexandre de Juniac, venant du cabinet du ministre de l'Économie de Bercy qui fut propulsé Président-directeur général d'Air France-KLM avant de se faire nommer directeur général de la prestigieuse Association internationale du transport aérien IATA, énarchie oblige.
Si les diplômes sont là, les capacités d’entrepreneur ne s’acquièrent pas de la même façon.
Il y a le problème des pilotes qui, aux yeux des Français, sont trop bien payés, et ne cessent de vouloir des augmentations de salaire, des avantages. Ils essaient de bloquer toute initiative de réorganisation qui permettrait de mettre la compagnie au niveau de la concurrence mondiale.
L’attitude de ces hauts salaires accroît les inégalités dans la hiérarchie de la compagnie.
L’égo des équipages est un spectacle pour ceux qui voyagent souvent. On parle des petits arrangements pour les sièges qui sont offerts ou les surclassements aux copains.
En première, des stewards affairés, à la recherche de passagers à potentiel, dont ils pourraient tirer profit, tel ce steward qui propose le vin d’une société qu’il a créée en parallèle, ou ces hôtesses qui défilent en toisant les passagers de business ou de première pour prouver une égalité qu’elles n’ont pas.
Depuis le début de l’année, les syndicats d’Air France ont déclenché une dizaine de jours de grève au coût journalier de 26 millions d’euros.
Qui peut croire que ces gens sont constructifs ?
Ils feraient mieux de se comparer aux autres compagnies dans lesquelles pilotes, hôtesses et stewards travaillent dur pour le bien commun.
Les génies font toujours peur
L’être
humain est fait de telle manière qu’il ne peut s’empêcher de se comparer aux
autres, même quand les différences sont évidentes.
Il
est difficile pour chacun d’estimer son niveau, ses compétences, l’humilité a
disparu depuis longtemps.
Certains
ont une opinion sur tous les sujets et dans tous les domaines cependant le
niveau général baisse, c’est la victoire des imbéciles.
Même
si nous sommes égaux en humanité nous ne le sommes pas dans la vie sociale.
Certains
savent s’élever grâce à des études faites avec plus d’aptitudes.
D’autres
sont performants dans les affaires et ont des visions plus éclairées leur
permettant de réussir avec talent et brio comme par exemple Bernard Arnauld,
Président de LVMH et bien d’autres entrepreneurs.
En
politique la bataille est plus âpre, car tous les faits et gestes sont épiés et
médiatisés en permanence.
On
l’a bien vu avec Nicolas Sarkozy qui fut un des présidents de la République
parmi les plus dynamiques et créatifs.
C’était
un leader donc il faisait peur.
En
effet, son talent évident dérangeait ses opposants, mais aussi une partie de la
population, celle qui ne prend pas toujours le temps de réfléchir.
Il
en est de même pour Poutine dont le parcours hors du commun glace toute
personne qui souhaite dire « moi aussi » sauf qu’avec Poutine c’est impossible.
Même
ses détracteurs ne peuvent que le classer comme supérieur, dans la catégorie
des génies.
Il
y a le phénomène Donald Trump, personnage surnaturel qui dépasse tout ce que
nous avons vu dans l’histoire, d’où l’inconfort de certains.
Aucun
Président n’a été aussi malmené par l’ensemble des médias.
Il
est victime d’une observation de tous les instants, tous ses faits et gestes
sont commentés négativement.
Il
en est de même pour son entourage épié et montré du doigt. Cet homme, parti de
presque rien est devenu un homme d’affaires très riche, reconnu mondialement.
En
franchissant toutes les étapes avec succès, il est parvenu contre toute attente
à se faire élire Président des États-Unis.
Ceci
est extraordinaire, génial, sa personnalité hors normes dérange et fait peur :
c'est le lot des génies. Chacun doit le reconnaître même si l’homme ou ses
idées insupportent certains, l’histoire le reconnaitra.
Dès
lors, tout est fait pour lui nuire.
En
janvier dernier, la presse s'attaquait à la santé mentale du Président : «
Donald Trump est-il fou? » titrait le journal 20 minutes. Puis le thème de la
destitution du président des États-Unis fusait de toutes parts.
On
pouvait lire à la une du journal la Presse de Montréal « Les appels à la
destitution de Trump résonnent plus fort » .
La
détestation est allée beaucoup plus loin. Le summum : Loto-Québec (institution
gouvernementale du Québec) sur Mise-O-Jeu (un jeu de pari sportif de
Loto-Québec.), proposa une nouvelle loterie « Donald Trump sera-t-il toujours
président des États-Unis après le 1er mai 2018 ? ».
Cette
lamentable idée a fait long feu, fort heureusement, le gouvernement a forcé
Loto-Québec à retirer le pari sur Trump.
La
différence fait peur et inquiète, pourtant les hommes d’exception sont utiles
pour l’humanité comme le dit feu Antoine Léonard Thomas de l’Académie française
:
«Le
génie découvre des espaces immenses où l'esprit des hommes vulgaires croit que
tout finit».
Et si Johnny l'avait décidé ainsi...
Á peine notre Johnny national est-il parti, que
ses ex-épouses montrent leur mécontentement.
Leurs enfants, Laura et David,
déjà secoués par la disparition d'un père, auraient mérité calme et sérénité.
Mais la succession ne peut attendre et voilà que
l'on s'étonne que son épouse Laeticia Hallyday et leurs petites filles héritent
du chef de famille comme si cela était extraordinaire.
L'émotion légitime gagne les enfants des premiers
mariages. Laura, fille de Johnny et de Nathalie Baye, semble la plus émotive.
Elle a l’air de raisonner sans connaître la totalité des dispositions. Pour
David, c’est sa mère, Sylvie Vartan, qui s'agite et grogne le plus.
L'histoire est banale, Johnny était marié à une
femme aimante et organisée qui a su le protéger d'un entourage parfois douteux.
Au fil du temps, Laeticia est devenue une femme
d'affaires confirmée et elle a organisé le business de Johnny comme cela
n'avait jamais été fait auparavant.
Laeticia Hallyday, souvent appelée la fée
clochette de Johnny, est maintenant jetée en pâture au jugement public et les
jalousies se déchaînent, les divorcées, les anciens salariés virés libèrent
leur venin.
Le dernier testament a été réalisé depuis sa
résidence américaine.
Pour les Français, il est difficile de croire qu'il existe d'autres règlements que ceux que l'on connait dans l'Hexagone.
Pour les Français, il est difficile de croire qu'il existe d'autres règlements que ceux que l'on connait dans l'Hexagone.
En Amérique du nord, le testament est libre et
l’on peut désigner qui l’on veut.
Les formes juridiques sont autres, comme le trust, couramment utilisé pour les plus fortunés.
Les formes juridiques sont autres, comme le trust, couramment utilisé pour les plus fortunés.
Cette forme juridique
anglo-saxonne met à l’abri le patrimoine.
Le bien de ceux qui l’on déposé n’est pas saisissable, tout cela est bien normal et banal dans le monde anglo-saxon.
Le bien de ceux qui l’on déposé n’est pas saisissable, tout cela est bien normal et banal dans le monde anglo-saxon.
Il semblerait que Johnny ait voulu protéger sa
femme, ses deux petites filles adoptées alors que les deux ainés, largement
adultes, ont pour mère des femmes célèbres et fortunées.
Si l’on en croit la presse, Laura, fille de
Nathalie Baye et David fils de Sylvie Vartan auraient reçu, du vivant de
Johnny, des valeurs mobilières et immobilières dont on ne connait pas
l’ampleur.
De nombreux fans ne doutent pas que Johnny a agi,
en conscience, en bon père de famille.
La presse ne parle que de la succession de Johnny
Hallyday, combien de testaments a-t-il fait ? Est-ce du ressort de la France ou
de la Californie ? Même Eddy Mitchell s’en mêle alors que l’actualité apporte
toujours de nouvelles informations.
En fait les ex-femmes de Johnny s’acharnent sur
Laeticia, sa dernière épouse, qui lui a permis d’avoir une famille et l’a
accompagné jusqu’à la fin.
Tout cela va faire le bonheur des avocats,
fiscalistes et notaires, les administrations fiscales français ou américain.
Les tabloïds quant à eux feront leur choux gras avec cette actualité.
L'Amérique du Nord s'enrichit.
Christine Lagarde, Directrice du Fonds Monétaire International (FMI) est confiante : ''nous avons revu à la hausse nos prévisions de croissance dans le monde’’. Pour 2018, le FMI table même sur une accélération de + 3,7 %.
Tout cela est logique car la Chine va mieux, son marché interne a enfin démarré, le Japon est sorti de l’ornière, l’Inde se développe dans son marché domestique, en fait les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont mangé leur pain noir.
Par contre, l’Europe est à la peine avec les élections allemandes et les migrants, l’Espagne avec la Catalogne et la France plombée par le terrorisme et son manque de sélection à l’immigration.
Emmanuel Macron s’emploie à devenir le leadeur de l’Europe. Davos a été un bon tremplin pour son ambition, mais au total, les chiffres de la Communauté européenne sont positifs.
Mais le nouvel Eldorado pour les industriels du monde entier est le continent africain qui croît et se développe bon train, qui l’eût cru.
Les USA sont au top.
La baisse des impôts de Donald Trump donne à l’Amérique un coup de fouet formidable.
La bourse flambe, c’est le plein emploi, le retour d’usines et d’industries au pays, même Apple n’a pas hésité à rapatrier ses activités canadiennes aux États-Unis malgré une énorme pénalité fiscale.
Le Canada est affecté par son voisin qui réorganise les échanges du bois d’œuvre ou du lait qui sont remisés sur une ligne plus droite.
L’ALENA est menacé, mais l’interdépendance des deux pays ne peut qu’aller vers l’équilibre.
Le Canada est un pays de matières premières. La croissance mondiale et celle du voisin américain favorisent l’économie du Canada d’autant que le Brent de Pétrole est à la hausse.
N’oublions pas la qualité de vie et la quiétude face à la violence des détenteurs d’armes, trop nombreux aux États-Unis, qui causent toujours plus de morts.
Le manque de population au Canada et donc de main d’œuvre est un problème constant mais celui-ci s’aggrave avec le plein emploi ou l’exode vers les USA.
Déjà de grandes entreprises ont décidé d’augmenter les salaires des employés de base de 15% mais ne croyez pas que l’immigration va ouvrir les vannes à tous, le Canada est fier de son immigration sélective ici on n’est pas immigré mais reçu immigrant et l’on vous dit ‘’ Bienvenue ’’, quand vous êtes accepté.
La surchauffe de l’immobilier a conduit Vancouver à créer une taxe additionnelle de 15% pour les acheteurs étrangers, ensuite ce fut le tour de Toronto et à présent, on en parle à la mairie de Montréal mais les succès des USA viennent freiner les ventes immobilières qui se dirigent vers les États-Unis.
Qu’il n’en déplaise aux médias anti Trump, l’action de ce président a enrichi les détenteurs d’actions boursières nord-américaines, il suffit de voir les scores de Wall Street, le plein emploi, les augmentations de salaires, une immigration contrôlée, une industrie manufacturière restaurée.
Le principal pour l’Amérique du Nord est l’avènement de l’intelligence Artificielle (IA) que Facebook, Google, Amazon et bien d’autres développent.
Poutine a déclaré, lors d'un discours devant un parterre d'étudiants, que le développement de l'intelligence artificielle serait déterminant pour qu'une nation prenne la tête du globe.
A qui pensez-vous ?
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