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LE TÉLÉTRAVAIL : LA GRANDE DÉSILLUSION


 

Avec l’arrivée du coronavirus et le confinement, le télétravail s’est imposé.

 Quelle aubaine pour certains, on va pouvoir travailler plus relax, en pyjama, jogging, fini les embouteillages ! En fait, à part un appel du patron de temps en temps, on peut couper le téléphone et répondre quand on le choisit.

 Pour ceux qui n’ont pas cette latitude et qui doivent répondre à tout moment, ils sont en prise avec le cauchemar des enfants qui braillent en pleine conférence vidéo, car en fait, les conférences virtuelles ne peuvent apporter le même résultat qu’une réunion physique.

 La désillusion sera grande pour ceux qui croyaient que cette situation serait éternelle et qui ont cru acheter des maisons dans les campagnes, les éloignant du siège social de plusieurs heures et amplifié l’hiver.

 Malgré les déductions fiscales, ils perdront leurs gains et avantages supposés à la revente de leur habitation secondaire de travail qui était devenu leur maison principale.

 Car, au nom de l‘efficacité, le rappel au siège social est inévitable, ce qui ne veut pas dire que le télétravail sera banni, car il est évident que pour certaines taches des employés de base le télétravail est un progrès.

 Il n’en est pas de même pour les cadres ou les dirigeants qui doivent tenir leur poste et driver le tout.

 Les entreprises doivent s’organiser à vivre avec le Covid-19 en réorganisant les espaces de travail plus éloignés, en les désinfectant régulièrement et en multipliant les plexiglas entre les bureaux.

 Bien sûr, le port du masque sera obligatoire et le gel hydroalcoolique toujours à portée de main.

 C’est la nouvelle vie que nous a apporté le virus chinois.

Air France victime de son égo


Á la sortie du Marriott Marquis de New York dans Broadway, l’équipage d’Air France s’apprête à prendre sa navette pour rejoindre l’aéroport.
Un Français, installé à New York de depuis longtemps, s’approche d’un groupe d’hôtesses et demande à l’une d’elles «  Vous êtes l’équipage d’Air France ? »
Celle-ci, fière et hautaine répond avec orgueil et dédain : «  Oui, bien sûr ! » L’homme rétorque : «  Je croyais qu’Air France avait disparu ! »
Cette hôtesse a une posture irresponsable alors que la société connaît depuis des lustres des difficultés financières abyssales qui pourraient faire disparaître la compagnie.
Ce fut le cas, en 1991, pour la PANAM (Pan American World Airways) qui pourtant a été une des plus prestigieuses et célèbres compagnies aériennes au monde.
Le mal d’Air France vient pour une grande partie de ses salariées et de certains de ses patrons de passage, comme Alexandre de Juniac, venant du cabinet du ministre de l'Économie de Bercy qui fut propulsé Président-directeur général d'Air France-KLM avant de se faire nommer directeur général de la prestigieuse Association internationale du transport aérien IATA, énarchie oblige.
Si les diplômes sont là, les capacités d’entrepreneur ne s’acquièrent pas de la même façon.
Il y a le problème des pilotes qui, aux yeux des Français, sont trop bien payés, et ne cessent de vouloir des augmentations de salaire, des avantages. Ils essaient de bloquer toute initiative de réorganisation qui permettrait de mettre la compagnie au niveau de la concurrence mondiale.
L’attitude de ces hauts salaires accroît les inégalités dans la hiérarchie de la compagnie.
L’égo des équipages est un spectacle pour ceux qui voyagent souvent. On parle des petits arrangements pour les sièges qui sont offerts ou les surclassements aux copains.
En première, des stewards affairés, à la recherche de passagers à potentiel, dont ils pourraient tirer profit, tel ce steward qui propose le vin d’une société qu’il a créée en parallèle, ou ces hôtesses qui défilent en toisant les passagers de business ou de première pour prouver une égalité qu’elles n’ont pas.
Depuis le début de l’année, les syndicats d’Air France ont déclenché une dizaine de jours de grève au coût journalier de 26 millions d’euros.
Qui peut croire que ces gens sont constructifs ?
Ils feraient mieux de se comparer aux autres compagnies dans lesquelles pilotes, hôtesses et stewards travaillent dur pour le bien commun.


Les génies font toujours peur



L’être humain est fait de telle manière qu’il ne peut s’empêcher de se comparer aux autres, même quand les différences sont évidentes.
Il est difficile pour chacun d’estimer son niveau, ses compétences, l’humilité a disparu depuis longtemps.
Certains ont une opinion sur tous les sujets et dans tous les domaines cependant le niveau général baisse, c’est la victoire des imbéciles. 
Même si nous sommes égaux en humanité nous ne le sommes pas dans la vie sociale.
Certains savent s’élever grâce à des études faites avec plus d’aptitudes.
D’autres sont performants dans les affaires et ont des visions plus éclairées leur permettant de réussir avec talent et brio comme par exemple Bernard Arnauld, Président de LVMH et bien d’autres entrepreneurs.
En politique la bataille est plus âpre, car tous les faits et gestes sont épiés et médiatisés en permanence.
On l’a bien vu avec Nicolas Sarkozy qui fut un des présidents de la République parmi les plus dynamiques et créatifs.
C’était un leader donc il faisait peur.
En effet, son talent évident dérangeait ses opposants, mais aussi une partie de la population, celle qui ne prend pas toujours le temps de réfléchir.
Il en est de même pour Poutine dont le parcours hors du commun glace toute personne qui souhaite dire « moi aussi » sauf qu’avec Poutine c’est impossible.
Même ses détracteurs ne peuvent que le classer comme supérieur, dans la catégorie des génies.
Il y a le phénomène Donald Trump, personnage surnaturel qui dépasse tout ce que nous avons vu dans l’histoire, d’où l’inconfort de certains.
Aucun Président n’a été aussi malmené par l’ensemble des médias.
Il est victime d’une observation de tous les instants, tous ses faits et gestes sont commentés négativement.
Il en est de même pour son entourage épié et montré du doigt. Cet homme, parti de presque rien est devenu un homme d’affaires très riche, reconnu mondialement.
En franchissant toutes les étapes avec succès, il est parvenu contre toute attente à se faire élire Président des États-Unis.
Ceci est extraordinaire, génial, sa personnalité hors normes dérange et fait peur : c'est le lot des génies. Chacun doit le reconnaître même si l’homme ou ses idées insupportent certains, l’histoire le reconnaitra.
Dès lors, tout est fait pour lui nuire.
En janvier dernier, la presse s'attaquait à la santé mentale du Président : « Donald Trump est-il fou? » titrait le journal 20 minutes. Puis le thème de la destitution du président des États-Unis fusait de toutes parts.
On pouvait lire à la une du journal la Presse de Montréal « Les appels à la destitution de Trump résonnent plus fort » .
La détestation est allée beaucoup plus loin. Le summum : Loto-Québec (institution gouvernementale du Québec) sur Mise-O-Jeu (un jeu de pari sportif de Loto-Québec.), proposa une nouvelle loterie « Donald Trump sera-t-il toujours président des États-Unis après le 1er mai 2018 ? ».
Cette lamentable idée a fait long feu, fort heureusement, le gouvernement a forcé Loto-Québec à retirer le pari sur Trump.
La différence fait peur et inquiète, pourtant les hommes d’exception sont utiles pour l’humanité comme le dit feu Antoine Léonard Thomas de l’Académie française : 
«Le génie découvre des espaces immenses où l'esprit des hommes vulgaires croit que tout finit».

La France ne s'honore pas de s'acharner contre Bernard Tapie


En France, Bernard Tapie est une institution. Parti de rien, devenu ministre de la République française, c’est un exemple dans les affaires.
C’est un patron qui a inspiré des générations d’entrepreneurs et l’exemple qu’il suscitait, a permit de créer des milliers d’emplois et d’innombrables entreprises.

Bernard Tapie est aux affaires ce que Johnny Halliday était à la chanson française.

Bon nombre de Français ne comprennent pas l’acharnement judiciaire dont fait l’objet Bernard Tapie. Même si l’on connaît l’histoire du Crédit Lyonnais, qui veut passer pour une victime, il n’en reste pas moins que cette banque a toujours réalisé de gros profits avec les compagnies de Bernard Tapie.

Dans cette affaire, on a vu Christine Lagarde traînée, excuser du peu, devant la Cour de justice de la République.
Alors qu’elle est exemplaire et reconnue mondialement comme la femme la plus brillante de France. Elle dirige avec brio le Fond monétaire international (FMI) depuis 2011.
Ministre des Finances de la France du 19 juin 2007 au 29 juin 2011, on lui a reproché d’avoir choisi un arbitrage au lieu d’une procédure incertaine pour les intérêts du pays.
Elle fut accusée et déclarée coupable de « négligence » devant la Cour de justice de la République alors que le dossier avait été « préparé » comme on le sait par son prédécesseur.

L’acharnement contre Bernard Tapie n’a pas profité à sa santé. Il est depuis quelques mois atteint d’un cancer de l’estomac et placé sous chimiothérapie.
On ne sait pas s’il pourra comparaître à son prochain procès. 
Tout cela a assez duré et commence à sérieusement troubler les Français. 

La France ne doit pas faire peur, elle ne doit pas décourager ses citoyens.

Bien entendu la justice doit passer, tout en se protégeant des intérêts financiers et des règlements de comptes politiques. Elle, doit être rendue de façon juste et humaine, dit-on.

Vers une hécatombe d'emplois



Il est curieux de constater que nos dirigeants ne préparent pas notre société au tsunami technologique que va entraîner à court terme l'Intelligence artificielle (IA). 

Le public va devoir faire face à une nouvelle vie, un grand nombre de métiers va disparaître dans les trois à cinq ans causant une hécatombe d'emplois. L'écart entre les gens doués et ceux qui le sont moins est en train de se creuser. 

L'intelligence est un tabou dans nos sociétés et pourtant elle est le levier de tous les pouvoirs. 
L’école va devoir éduquer nos enfants aux nouvelles technologies et réfléchir aux meilleures méthodes pour augmenter leurs capacités face à celles de l'IA, car seuls les gens innovants, très doués ou très intelligents et entreprenants trouveront du travail, à condition qu'ils soient complémentaires de l’IA. 

Le métier le plus touché sera : comptables, ils auront totalement disparu dans dix ans, car leur travail est très facile à numériser. 
Il existe déjà des applications avec lesquelles on scanne ses factures, frais et autres données. 
L’IA calcule la pertinence des résultats et sera capable, par exemple, d’indiquer que les frais d'assurance sont trop élevés de 30%. 

Les banques attendent que Google, Facebook ou Apple arrivent sur le marché, d'ailleurs Facebook a déjà une licence bancaire. 
On ne sait pas quand, mais ils vont déclencher un assaut qui détruira encore plus de postes d'employés de bureau, des banques traditionnelles ringardes, qui préfèrent mépriser les monnaies virtuelles qui pourtant, seront choisies par le consommateur car elles sont libres et sans frais bancaires. 

Le radiologue lui va se voir dépassé par l'IA qui dispose d’un stockage de données qui permet de faire un diagnostic infiniment plus précis et plus rapide en fonction de l'emmagasinage de millions de données. 

Les médecins seront moins nombreux, en effet, le Rockefeller Institut montrait qu'avec son IA il allait mille fois plus vite pour régler un problème d'analyse de tumeur de cerveau que les meilleurs généticiens du cancer de New York. 
Google a fait une étude qui montre qu’on peut faire un bilan cardiovasculaire complet à partir d'une photo du fond œil prise par son smart phone. 

L’école ne donne pas les bonnes armes aux enfants pour affronter l’Intelligence Artificielle, elle doit dès maintenant faire la sélection des matières moins utiles. Rappelons-nous, il fallait apprendre par cœur les tables de multiplication. 
Si la mémoire fait défaut les calculatrices sont partout autour de nous. 
L'orthographe et la conjugaison sont maintenant aidées par des applications de correction qui tendent de plus en plus vers la perfection. 
Concernant les langues, il faut savoir que les prochains Apple ou Androïd permettront de téléphoner en français à un chinois qui entendra la conversation en Mandarin ou en Cantonais, tout cela va arriver dans les deux trois ans. 

Les bus électriques en ville, circuleront sans chauffeur et les voitures de livraison tout comme l’Uber du moment et cela à l’horizon de 2030. Bien entendu, on voit les business qui vont disparaître, mais comme toujours on ne peut pas voir ceux qui vont surgir autour de l'IA comme l'explique lors de ses conférences, Laurent Alexandre, expert en intelligence artificielle, '' en 1890 on voyait bien la disparition des maréchaux-ferrant, des forgerons, des taillandiers mais on ne voyait pas qui il y aurait des fabricants de microprocesseurs, d'avions, de voitures, de médicaments, d’équipements pour transplantations cardiaques.'' 

Face à l’IA, les plus intelligents d'entre nous vont se mettre en mode de veille technologique pour saisir les business qui vont naître.