La France ne s'honore pas de s'acharner contre Bernard Tapie


En France, Bernard Tapie est une institution. Parti de rien, devenu ministre de la République française, c’est un exemple dans les affaires.
C’est un patron qui a inspiré des générations d’entrepreneurs et l’exemple qu’il suscitait, a permit de créer des milliers d’emplois et d’innombrables entreprises.

Bernard Tapie est aux affaires ce que Johnny Halliday était à la chanson française.

Bon nombre de Français ne comprennent pas l’acharnement judiciaire dont fait l’objet Bernard Tapie. Même si l’on connaît l’histoire du Crédit Lyonnais, qui veut passer pour une victime, il n’en reste pas moins que cette banque a toujours réalisé de gros profits avec les compagnies de Bernard Tapie.

Dans cette affaire, on a vu Christine Lagarde traînée, excuser du peu, devant la Cour de justice de la République.
Alors qu’elle est exemplaire et reconnue mondialement comme la femme la plus brillante de France. Elle dirige avec brio le Fond monétaire international (FMI) depuis 2011.
Ministre des Finances de la France du 19 juin 2007 au 29 juin 2011, on lui a reproché d’avoir choisi un arbitrage au lieu d’une procédure incertaine pour les intérêts du pays.
Elle fut accusée et déclarée coupable de « négligence » devant la Cour de justice de la République alors que le dossier avait été « préparé » comme on le sait par son prédécesseur.

L’acharnement contre Bernard Tapie n’a pas profité à sa santé. Il est depuis quelques mois atteint d’un cancer de l’estomac et placé sous chimiothérapie.
On ne sait pas s’il pourra comparaître à son prochain procès. 
Tout cela a assez duré et commence à sérieusement troubler les Français. 

La France ne doit pas faire peur, elle ne doit pas décourager ses citoyens.

Bien entendu la justice doit passer, tout en se protégeant des intérêts financiers et des règlements de comptes politiques. Elle, doit être rendue de façon juste et humaine, dit-on.

Le Bitcoin est l'uberisation de l'argent



Ne parlez pas de Bitcoin à votre banquier ou autres financiers, ils vous diront que c’est une bulle, que sa valorisation est basée sur du vent, qu’il s’agit même de manipulation criminelle.

Pour la première fois de l’histoire, les institutions bancaires ne peuvent pas régenter la marche de cette « crypto-devise », comme les banques centrales l’ont nommée.

Le phénomène Bitcoin est irréversible.

Sa valeur sera amenée à fluctuer sûrement plus violemment qu’une devise traditionnelle.
Les banquiers les plus amers clament que cette devise n’a pas de fondement : « Le dollar canadien est basé sur l’économie du Canada », « l’euro sur l’économie des nations européennes », disent-ils.

Ils n’ont pas compris que les fondements du Bitcoin ou des nombreuses autres crypto- monnaies sont basées sur les utilisateurs qui ont besoin d’un service libre et sans contrainte.

Les clients qui préfèrent la liberté des échanges et qui ne peuvent ou ne veulent pas passer par les fourches caudines des banques et leurs multiples commissions en cascade, les spéculateurs-joueurs comme l’on en trouve en grand nombre en Asie ainsi que tout autre cas de figure.

Ils n’ont pas compris que le Bitcoin est l’Ubérisation de l’argent.

Déjà les financiers les plus malins commencent à créer des produits autour de crypto- monnaie comme la bourse des commodités de Chicago, des obligations verront le jour sur ces crypto-devises dans quelques mois.

Nous devons mémoriser les interventions médiatiques de ces ténors de la finance qui ne cessent de clamer que ce genre de monnaie n’a pas d’avenir :
Georges Ugeux. Président de Galileo Global Advisors, banque d'investissement basée à New York déclare : « le Bitcoin est une fraude ». Il voudrait en fait que cette devise n’échappe pas à l’établissement bancaire.

Le président de la banque JP Morgan Chase, James Dimon a déclaré lors d’une conférence sur la finance à New York. «C’est une escroquerie», une « fraude » et qu’il est « stupide »  d’y investir.

Mais dans le même temps le patron de JP Morgan reconnait que la blockchain (technologie derrière le Bitcoin) « était, elle, utile, mais que ses usages dans le quotidien allaient prendre du temps ».

Alors que déjà, certains, comme la Banque du Canada, étudient le phénomène, d’autres banques américaines s’y mettent pour rattraper le coup.

Le Bitcoin en tant que marque de commerce a une valeur grandissante, plus connue que le nom de nombreuses devises.

Mais ne vous y trompez pas, les institutions financières tenteront de se regrouper pour créer une crypto-devise comme elles ont su le faire dans le temps pour les cartes de crédit : Visa, Mastercard. etc.