Si on
regarde une photo prise sur les Champs-Élysées il y a vingt ans, on voit que
les femmes étaient plus dévêtues qu’aujourd’hui.
Les
jupes étaient plus courtes, les décolletés plus généreux, un air de liberté
flottait sur la plus belle avenue du monde.
Aujourd’hui,
les vêtements sont plus standardisés.
« C’est
difficile de s'habiller parce que les boutiques sont saturées de vêtements tous
identiques » racontent certaines.
« Ce n’est pas facile de savoir comment il
faut s’habiller : alors je porte toujours du noir. »
Le gris
et le noir dominent, le monde change, la standardisation due à la
mondialisation se fait ressentir.
Le fait
que l’égalité entre hommes et femmes soit intervenu trop tardivement a charrié
des excès parfois extrêmes.
Lors du
dernier grand prix de Formule 1 de Montréal, on a remarqué l’absence d’hôtesses
en bikini.
Les
marques ont banni ces légendaires démonstrations.
Les
jeunes filles étaient vêtues de sortes de jogging aux couleurs des bolides.
On est
loin de la minijupe qui avait marqué les années 60, symbolisant la libération
de la femme et de ses mœurs vestimentaires.
Le
prochain concours de Miss America, qui se tiendra le 9 septembre à Atlantic
City, sera des plus cocasses, fini les maillots de bain, bonjour aux femmes de
toutes tailles.
Le jury
ne notera plus sur l’apparence physique, l’événement n’est désormais plus un « concours de beauté », mais une « compétition » a déclaré la présidente de
Miss America. Elle n’a sûrement pas pris connaissance de la déclaration d’Eva
Colas, Miss Corse 2017 « on peut défiler
en maillot de bain et être féministe ».
En
France, chaque année, des internautes dénoncent le caractère sexiste des
défilés en bikini pendant l'élection de Miss France, estimant qu'il s'agit là
d'une illustration de « la femme objet
».
Dans
notre monde, il y en a pour tous les gouts, que ces internautes ne désespèrent
pas, la prochaine Gay Pride les comblera.