Leur nombre va croître d'autant plus qu’elles vont pouvoir s'adosser aux banques traditionnelles.
Si votre banque le décide, elle pourra faire une filiale sous la loi du coran, avec les principes de la charia islamisa financière.
Selon ces banquiers ''Dieu'' autorise la vente, le commerce, mais pas l'usure. Emprunter ou prêter avec un taux d’intérêt, est banni par la religion c'est ''haram'', donc, pas d'intérêt, mais des prêts avec contrat sont la forme du commerce islamique.
La finance islamique accepte même des obligations nommées Sukuk à condition qu'elles soient respectueuses des principes de l'islam.
Les Sukuk croient entre 30 et 35 % par an, elles font fureur en Grande-Bretagne.
Les principes fondamentaux de la finance islamique :
1) pas d'intérêt, usure ;
2) pas d'incertitude et de spéculation financière ;
3) pas de secteur illicite comme le jeu, l'alcool, le tabac, la pornographie, l'alimentation à base de porc, le commerce d'armement ;
4) obligation de partage des profits et des pertes sur toutes les transactions.
Le marché de la finance islamique d'après une enquête datant de 2007 était évalué à 10 milliards de dollars en Amérique du Nord, 20 en Europe, 350 au Moyen-Orient et 100 en Asie du Sud-est.
Une des grandes différences avec les banques traditionnelles est le mode opératoire.
La personne qui désire acheter une maison et se tourne vers une banque islamique pour demander un prêt : le banquier lui proposera dans un premier temps d'acheter la maison par la banque, après avoir étudié avec lui si tout est en accord avec les prétentions de l’acheteur.
Puis la banque demandera un remboursement mensuel du prêt correspondant au montant que la banque a engagé pour le bien et elle ajoutera son bénéfice, ici pas question d'intérêt, car c'est banni (haram) l'acheteur aura signé avec la banque islamique un contrat en bonne et due forme.
La croissance des banques islamiques est deux fois supérieure à celle des banques traditionnelles.